Le vendredi 30 septembre 2022 reste une journée particulière au Pays des Hommes intègres notamment à Ouagadougou, la capitale. Les rues restent presque désertes. Nous vous retraçons dans les lignes qui suivent notre trajet de la zone ZACA jusqu’à Palace hôtel à Ouaga 2000. Constat !
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Plusieurs Ouagalais qui envisageaient entrer dans le «bruit» dès ce soir ne pourront plus, au regard de la situation nationale où les habitants se sont réveillés tôt le matin dans le «bruit», mais celui de la kalachnikov et de l’arme lourde…
Il est 17h15, nous sommes sur la prestigieuse avenue de la capitale burkinabè : L’avenue Kwame Nkrumah, elle est presque vide. Des bars, des alimentations et d’autres commerces sont fermés. Les Burkinabè semblent renoncer aux «bruits» pour ce début de weekend et restent toujours à l’attente des nouvelles du pays.
À 17h 20 minutes, nous sommes devant la route qui mène à l’aéroport international de Ouagadougou. La circulation est très timide ici. Toutefois, on remarque la présence de quelques changeurs de monnaies qui accostent les quelques passagers qui empruntent la voie.
Nous poursuivons notre périple. Nous débouchons sur l’avenue Bassawarga plus précisément à l’espace Jardin de l’unité. Un calme précaire y règne dans ce bar.
Aucun occupant sur les chaises. Et pourtant c’est un coin très fréquenté par des Ouagalais et même des expatriés. L’incertitude gagne du terrain au sein de la population, chacun préserve son «nez», dit-on.
Nous empruntons alors l’avenue Bassawarga en direction du rond-point de la Patte d’oie, la route est à moitié vide. Pas d’engouement dans cette voie réputée pour des embouteillages surtout aux heures de pointe comme c’est le cas.