Ceci est une tribune de Mohamed Sawadogo, professeur d’école, Président de l’association Ouahigouya jeunesse forte (O.J.F), sur l’actualité nationale.
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Depuis Roch Marc Christian Kaboré, en passant par celui qui préserve son nez jusqu’au capitaine Ibrahim, notre nation a été secouée par des « coups d’État » à n’en pas finir. Notre nation s’est fondée sur la base d’un Etat coutumier et il est temps qu’on sente la présence de nos chefs coutumiers.
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Aujourd’hui la survie de notre nation entière est menacée et tout citoyen burkinabè est conscient de cela. Il faut conjuguer nos efforts, être ensemble comme un seul homme et avec la bénédiction de nos ancêtres, tout ira mieux pour nous. Les deux coups d’Etat qu’a subis notre nation doit nous interpeller tous, autant que nous sommes car nous sommes actuellement dans une impasse.
Nous avons le devoir de réussir de sorte que ces évènements soient comptés dans des livres d’histoire pour les générations futures. J’interpelle les chefs coutumiers à jouer leur partition maintenant, au lieu d’attendre que la situation se dégénère pour après jouer les médiateurs.
Nous sommes tous convaincus de la volonté du chef de l’Etat à vaincre cette hydre terroriste. Comme suggestions, je demande aux notables de se réunir, de faire une conférence de presse, à l’unanimité, condamner voire maudire quiconque oserait tenter une déstabilisation de cette transition. D’autres diront que je suis un MPSR, non je suis juste un citoyen comme tous les autres qui ont besoin que la paix revienne au Faso.
Nous constatons tous que maintenant l’armée monte en puissance ainsi que les VDP, alors, que chacun, de là où il est, accompagne cette transition pour qu’un jour nous puissions conter l’histoire à nos enfants. Les chefs coutumiers sont réellement interpellés. Il vaut mieux prévenir que guérir.
Dieu bénisse le Burkina Faso
Sawadogo Mohamed, professeur d’école
Président de l’association Ouahigouya jeunesse forte (O.J.F)
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