Au Gabon où la surface totale du bassin pétrolier est estimée à environ 256 000 km2, Marcel Abeke a rappelé qu’elle est presque aussi grande que le territoire national (267 667 km2). Alors qu’on parle d’une tendance déclinante de la production nationale maintenue ces dix dernières années, le « monsieur pétrole » de la transition assure que les perspectives sont plutôt bonnes. Il pense à attirer de nouveaux investisseurs.
Marcel Abeke lors de son audience avec le général Brice Clotaire Oligui Nguema. © Com. présidentielle
«Le domaine pétrolier gabonais il est presque aussi grand que le territoire national», a déclaré à l’issue d’une audience avec le président de la transition, Marcel Abeke. Ministre du Pétrole du gouvernement de la transition, il assure que «sur tout ce domaine, il y a à peine 30% de valoriser». «Donc il y a une bonne partie qui reste qui ne demande qu’à être investie», a-t-il commenté. Selon le ministère de l’Économie, la surface totale de ce bassin est estimée à 255 182,72 Km2, dont 48 535,75 km2 (19,02%) en Onshore et 206 646,97 Km2 (80,98%) en Offshore. À la clé, 84 108,225 km2 (32,96%) de domaine attribué contre 171 074,495 km2 (67,04%) de domaine libre.
Avec le général de brigade Brice Clotaire Oligui Nguema, il dit avoir fait le tour de ces questions avec en ligne de mire, «les conditions pour favoriser l’arrivée de nouveaux investisseurs». Si en 2022, la superficie du domaine pétrolier en production était estimée à 6 834,822 km2 pour 83 champs en production exploités par dix entreprises, en 2023 ce nombre est passé à douze entreprises opérant dans le secteur du pétrole et du gaz (Perenco oil & gas Gabon, TotalEnergies EP Gabon, Assala Gabon SA, Maurel & Prom, Vaalco Gabon SA, BW Energy Gabon, Addax petroleum, Stream oil, Gabon oil company, Petronas carigali Gabon upstream, CNOOC Gabon, ENI Gabon).
Pour Marcel Abeke, il est question de l’augmenter et améliorer la production du pays. Dans un contexte de déclin naturel des champs marqué par une non-découverte majeure pour inverser la tendance baissière observée ces dix dernières années, Marcel Abeke se veut optimiste. «Nous avons une production qui est quand même à la hausse de 3,5% par rapport à la même période l’année dernière. C’est déjà un indicateur qui montre clairement que ça n’a pas baissé et que nous sommes dans une phase relativement ascendante», a-t-il déclaré. Selon la Direction générale de l’économie et de la politique fiscale (DGEPF), l’indice de la production de pétrole au premier trimestre 2023 s’est redressé de 2% par rapport au quatrième trimestre 2022.
