Le nouveau porte-parole de la présidence de la République, Max Olivier Obame, a tenu samedi dans un point de presse, un langage ferme à propos des adjucataires des marchés publics qui seront épinglés par la Task force sur la dette intérieure et extérieure du Gabon.
« Tous ceux qui ont obtenu des marchés publics n’ont pas respecté notre pays », s’est désolé M. Obame avant d’ajouter « ils ont reçu des financements, ils ont bâclé le travail pour la plupart et n’ont pas daigné répondre aux préoccupations des citoyens ».
« De l’argent reçu pour un travail non réalisé », a-t-il regretté. Max Olivier Obame a poursuit : « pour la dignité du Gabon, ces hommes et ces femmes doivent venir terminer le travail pour lequel ils ont été payés, parfois de façon surfacturée ».
« Il est important que chacun intègre désormais que la récréation est belle et bien terminée et que plus jamais ce genre d’agissements ne doit être une réalité dans notre pays », a-t-il prévenu.
Reprenant le slogan patriotique du Comité pour la transition et la restauration des institutions (CTRI), Max Olivier Obame a conclu : « il s’agit d’une opération pour la restauration de la dignité du Gabonais parce que tous ceux qui ont obtenu des marchés publics n’ont pas respecté notre pays ».
Le 14 septembre dernier, le président de la Transition, le général Brice Clotaire Oligui Nguéma a décidé de réactiver la task force de contrôle de la dette intérieure et extérieure afin d’effectuer la vérification de l’ensemble des marchés publics. Cette task force reprendra tous les actes laissés en suspens par la précédente sans raisons évidentes.
L’annonce fait trembler beaucoup d’opérateurs économiques auteurs des éléphants blancs alors que l’Etat s’est acquitté de ses factures.
Carl Nsitou
