Dans la 10e circonscription des Français de l’étranger qu’elle représente, résident 140 000 Français, répartis dans 49 pays en Afrique et au Moyen-Orient. Souvent, ils se sentent à l’écart de l’action et des services de leur pays. Amélia Lakrafi, qui bénéficie de nouveau de la confiance d’Emmanuel Macro en tant que députée de la Nation, entend continuer à porter la voix des Français de l’étranger, dont ceux du Gabon, chez qui subsiste souvent un sentiment d’abandon.
La députée de la dixième circonscription des Français établis hors de France (Moyen-Orient, Afrique centrale, australe et de l’Est, Océan indien), Amélia Lakrafi à l’hémicycle. © D.R.
Élue depuis 2017 en tant que députée de la dixième circonscription des Français établis hors de France (Moyen-Orient, Afrique centrale, australe et de l’Est, Océan indien), pour La République en marche, Amélia Lakrafi vient de nouveau de recevoir l’investiture du parti de la majorité présidentielle. Pour ce prochain mandat, elle entend continuer à porter la voix des Français de l’étranger, les accompagner, et de faire son possible pour que la France soit à leurs côtés.
En effet, estime-t-elle, trop souvent, la voix des Français de l’étranger ne raisonne pas en métropole. Pour beaucoup d’entre eux, un sentiment de délaissement existe, notamment en raison de la complexité des démarches administratives, et il perdure des clichés inacceptables à leur encontre. En réponse, elle s’est engagée à porter leur voix et à faire reculer ce sentiment d’abandon autant que possible. Elle va donc sur le terrain pour les écouter et les accompagner, ce qui l’a conduit en cinq ans à assurer le suivi de plus de 2000 demandes individuelles, à effectuer avec les opérateurs français 510 réunions, et a réalisé 86 déplacements dans 30 pays. Siégeant à la Commission des Affaires étrangères, elle a été rapporteure pour 4 projets de loi, portant sur des accords bilatéraux, dont le Nigeria et le Kenya.
S’agissant des réformes qui les concernent directement, elle a soutenu et amendé la sanctuarisation de l’excellence du réseau d’enseignement français à l’étranger, la stabilisation de la fiscalité et la facilitation des déclarations, ou encore la modernisation de l’offre de la Caisse des Français de l’étranger. Amélia Lakrafi met ainsi toute son énergie pour que les Français de l’étranger soient intégrés à l’action de l’Etat.
Le monde a traversé une crise majeure avec la pandémie de la Covid-19. Au mois de juin 2020, elle a saisi Bruno Le Maire pour qu’une aide spécifique soit mise en place via l’AFD. Puis en juillet 2020, un dispositif de 160 millions d’euros de prêts garantis était adopté au Parlement, accessible aux entrepreneurs français en Afrique. Aux 1000 sollicitations sur le sujet, elle apporte une réponse immédiate, en moins de 24 heures.
Ses grandes priorités pour son nouveau mandat
Pour ce nouveau mandat, Amélia Lakrafi assure continuer à soutenir l’action d’Emmanuel Macron. © D.R.
Pour ce nouveau mandat, elle assure continuer à soutenir l’action d’Emmanuel Macron. Elle se déclare fière de cette confiance, qui l’honore et l’engage à poursuivre son action. Sa priorité sera de lutter contre le sentiment d’abandon qui touche ses compatriotes, dans tous les secteurs où ils attendent l’appui de leur pays et des progrès concrets.
L’action sociale à l’étranger sera renforcée. Elle consolidera l’activité des Centres médico-sociaux par des renforts en volontaires internationaux dans les antennes existantes en Afrique. Elle défendra aussi un dispositif de prise en charge d’urgence pour les Français en situation d’indigence.
Elle veut encore augmenter les aides accordées aux entrepreneurs français. Les dispositifs d’aides et de prêts garantis adoptés durant la crise sanitaire doivent être plus accessibles et mieux ciblés. De même, sera renforcé l’accès des entreprises françaises locales aux marchés attribués dans le cadre de notre aide publique au développement.
Amélia Lakrafi en tête des législatives
Pour la 10e circonscription des Français de l’étranger, 20.360 personnes ont voté sur les 104.303 personnes inscrites, soit un taux de participation de 19,20%. 63,2% des votants l’ont fait par internet. Amélia Lakrafi, députée sortante (LREM) est arrivée en tête avec 32,2% des votes exprimés. Elle sera au second tour face à Chantal Moussa, candidate de la NUPES, qui a reçu 22,1% des suffrages exprimés.
Amélia Lakrafi est spécialisée dans la cybersécurité, la députée sortante de la 10e circonscription de l’étranger siège depuis 2017 à la commission des Affaires étrangères de l’hémicycle, se focalisant sur la refonte de la politique française d’aide au développement, les enjeux sécuritaires au Sahel et la souveraineté numérique.
