poste par Griffin Ondo Nzuey / 8 juin, 2022
Justifiant sa décision par le coût élevé des charges et du quota de pèlerins imposé cette année, le Conseil supérieur des affaires islamiques du Gabon (CSAIG) annonce qu’il ne participera pas en juillet prochain au grand pèlerinage de La Mecque, en Arabie saoudite.
Le Conseil supérieur des affaires islamiques du Gabon ne participera pas au grand pèlerinage de La Mecque cette année. © L’Union
Mauvaise nouvelle pour les musulmans du Gabon qui espéraient se rendre cette année à La Mecque, en Arabie saoudite, grâce à la facilitation du Conseil supérieur des affaires islamique du Gabon. Selon la chaîne de télévision Gabon 24, le CSAIG a annoncé ne pas pouvoir permettre aux croyants de faire le Hajj en juillet prochain. L’accès aux lieux saints serait de plus en plus onéreux.
Or, pour l’édition 2022, le Conseil assure ne pas disposer d’assez de moyens financiers pour satisfaire à la tradition du grand pèlerinage annuel à La Mecque, qui constitue le cinquième pilier de l’islam. Le coût des charges est jugé élevé cette année. L’autre raison, selon nos confrères, est liée au quota de pèlerins imposé pour la délégation du Gabon. Celui-ci serait bien trop moindre par rapport aux années précédentes.
Prévue s’ouvrir le 8 juillet prochain, cette édition est le premier auquel participeront les musulmans venus de l’étranger ceux qui viennent de l’étranger depuis le début de la pandémie de Covid-19, en 2020. C’est un coup dur pour les croyants gabonais.
2 Commentaires
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Le pèlerinage n’est-il pas un acte volontaire et personnel ?
Quel est le sens de cette sortie ou du mois comment doit-on interpréter cela ?
Pour faire leur pèlerinage à la Mecque, les Musulmans doivent -ils avoir l’autorisation du CAISG ?
De toute façon cette organisation purement politique n’a jamais vraiment prêché la foi ni appliquer les cinq piliers, sinon des scandales ésotériques et financiers.
C’est dommage !
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Ah bon, donc quand vous alliez à la Mecque c’était avec l’argent du contribuable gabonais. Et maintenant que les caisses sont vides vous vous retrouvez à mendier. Pauvre Gabon !
