Gabon
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Journée nationale de la femme : L’Apic Gabon et Patricia Ontchanga interrogent la place des femmes dans les médias

poste par Griffin Ondo Nzuey / 18 avril, 2022

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En dépit des mécanismes légaux mis en place par les autorités pour garantir l’égalité des sexes, y compris dans le milieu professionnel, les médias gabonais comptent encore peu de femmes, particulièrement à des postes de responsabilité. C’est la conclusion à laquelle est arrivée Patricia Ozounguet Ontchangalt, ancienne journaliste, invitée du 3e Café des médias organisé par le week-end écoulé par l’Association des professionnels de l’information et de la communication du Gabon (Apic Gabon).   

Patricia Ozounguet Ontchangalt (au milieu) en compagnie de deux membres de l’Apic Gabon, le 16 avril 2022, à Libreville. © Gabonreview

Pour coller à la célébration, chaque 17 avril, de la Journée nationale de la femme, l’Association des professionnels de l’information et de la communication du Gabon (Apic Gabon) a organisé samedi 16 avril dernier son 3e Café des médias sous le thème «Femmes et médias au Gabon». «Grâce à l’expérience de journaliste que j’ai eue il y a quelques années, l’occasion m’a été donnée de m’exprimer sur la place des femmes dans les médias nationaux aujourd’hui. J’ai voulu scinder cet exposé en trois parties, à savoir : la présence effective des femmes dans les rédactions ou autres médias, mais également développer le point relatif à l’image, pour savoir comment cette femme est traitée à travers les médias et comment celle-ci consomme ces mêmes médias», résume Patricia Ozounguet Ontchangalt, invitée de cette nouvelle sortie de l’Apic Gabon au centre American Corner, à Libreville.

Ancienne journaliste et actuelle directrice de cabinet du ministre de la Promotion de la bonne gouvernance et de la Lutte contre la corruption, l’intervenante, qui n’a pas manqué de partager son expérience à TéléAfrica et à Gabon Télévision est arrivée à une conclusion : en dépit des mécanismes légaux mis en place par les autorités pour garantir l’égalité des sexes, y compris dans le milieu professionnel, les médias gabonais comptent encore peu de femmes, particulièrement à des postes de responsabilité.

«Le constat est clair : beaucoup de discours publics prônent pour la présence de la femme à un haut niveau de management, c’est vrai, mais la réalité sur le terrain est criarde. Il y a une présence très limitée des femmes dans les rédactions. Dans celle du quotidien national, L’Union, par exemple, on compte seulement 7 femmes pour 26 confrères», relève l’intervenante selon qui, hormis la chaîne d’information en continu Gabon 24 où les femmes sont majoritaires (19 pour 12 hommes, avec des femmes aux commandes de ce média parapublic), le constat est plus alarmant dans d’autres rédactions, y compris celles du public à l’instar de l’Agence gabonaise de presse (AGP) où les consœurs ne représentent que 38% des journalistes, soit 20 pour 53 hommes.

GR