Gabon
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Opération Scorpion : BLA serait atteint d’un cancer

poste par Alix-Ida Mussavu / 6 juin, 2022

mdas

Malade en prison où il aurait refusé un prélèvement sanguin pour des examens médicaux approfondis, l’ancien directeur de cabinet d’Ali Bongo incarcéré depuis novembre 2019 dans le cadre de l’Opération Scorpion serait atteint d’un cancer. Selon Le Parisien qui n’en dit pas plus, l’état physique de Brice Laccruche Alihanga est très critique.

En prison, BLA serait atteint d’un cancer. © D.R.

«Il y a une grande suspicion de tumeur cancéreuse», a alerté Le Parisien dans un article de sa parution du 5 juin consacré l’ancien directeur de cabinet d’Ali Bongo, Brice Laccruche Alihanga (BLA), incarcéré depuis novembre 2019 dans le cadre de l’Opération Scorpion dédié à la lutte contre le détournement des deniers publics au Gabon. Si dans un article de sa parution du 4 mai 2022 sous le titre, Brice Laccruche Alihanga refuse de donner son sang, Gabonreview évoquait déjà la question en mettant en exergue l’épisode du refus du prélèvement sanguin, le journal français rappelle que pour les proches de BLA, il y a d’autant plus urgence que l’état physique de ce dernier est critique.

Le journal dit avoir consulté plusieurs rapports médicaux et assure que «tout porte à croire que le Français emprisonné est atteint d’un cancer». Citant Richard Sédillot, l’avocat de BLA, le journal indique que «depuis le scanner du 5 mai, et alors que le compte rendu de ce scanner préconise un examen clinique et une fibroscopie, ces examens n’ont pas été proposés à M. Laccruche». Mieux poursuit-il, «seul un examen de sang, tout à fait insuffisant, a été proposé».

«Il y a une grande suspicion de tumeur cancéreuse. Il perd beaucoup de sang. On a soumis le compte rendu à des oncologues français et marocains, qui sont tous d’accord pour retenir la forte probabilité d’une tumeur. Son organisme s’est considérablement affaibli». Le journal relève que son entourage plaide pour son innocence. Ses proches seraient certains qu’il est «la cible d’un complot de palais dans une lutte d’influence autour d’Ali Bongo». « Il n’y a rien dans le dossier depuis le début, si ces malversations existaient vraiment, elles auraient forcément impliqué le président lui-même», soulignent-ils.

GR