Gabon
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Présidentielle 2023 : Un collectif ambitionne de libérer le Haut-Ogooué

Le Collectif du Haut-Ogooué libéré (CHOL) souhaite jouer un rôle déterminant durant la présidentielle 2023. Fruit du très virulent Norbert Epandja, ce collectif ambitionne de lutter pour une élection présidentielle libre, transparente et crédible dans la province du Haut-Ogooué, traditionnellement acquise à la cause du candidat du parti pouvoir.

Sous la houlette de Norbert Epandja (photo), Le Collectif du Haut-Ogooué libéré se signale dans la perspective de la présidentielle 2023. © D.R.

Votant massivement pour le candidat du Parti démocratique gabonais (PDG, au pouvoir) à chaque élection présidentielle, la province du Haut-Ogooué pourrait faire volte-face en 2023. C’est du moins l’ambition de Norbert Epandja, farouchement opposé au régime en place, qui annoncé, le 1er mai, la création depuis le 24 mars du Collectif du Haut-Ogooué libéré (CHOL). La plateforme vise en effet à lutter pour une élection présidentielle libre, transparente et crédible dans la province du Haut-Ogooué.

«Le Haut-Ogooué est une province du Gabon. Par conséquent, tous les candidats à une élection présidentielle au Gabon ont le droit de mener librement leur campagne électorale dans tous les villages, cantons, villes et départements du Haut-Ogooué. Aussi, les altogovéens ont le droit d’élire librement le candidat de leur choix. Et les résultats de leurs votes doivent être respectés et publiés immédiatement et au fur et à mesure que les bureaux de vote se ferment, afin que le meilleur gagne», a affirmé le président du CHOL.

Le rôle déterminant des Altogovéens en uniformes

Le CHOL œuvre pour un Gabon indivisible. «Par conséquent, il s’oppose à l’instrumentation des altogovéens et à la manipulation de leurs votes. Pour le CHOL, un candidat qui brigue un mandat présidentiel, doit s’attendre à être élu sur la base de son projet de société. Quant au candidat qui brigue un deuxième, troisième ou quatrième mandat, il sera réélu sur la base du bilan de son ou ses précédents mandats», a ajouté Norbert Epandja.

L’artiste qui a troqué son micro contre un mégaphone réussira-t-il son pari ? Durant la période 2016, Ali Bongo avait récolté un score de 95% dans la province, qui avait largement contribué à sa réélection. On souhaite bien du courage à Norbert Epandja pour 2023. Ce dernier sciemment attiré l’attention des Altogovéens de la Garde Républicaine (GR) et des Forces de défense et de sécurité (FDS), très souvent mis à contribution durant la présidentielle.

«Vos carrières ne bougeront point, car vous servez la Nation et bénéficiez des avantages acquis. Ne suivez pas les discours qui détruisent notre pays dans le seul but de sauver certaines positions tout en continuant à le ruiner. Le rôle des Forces de Défense et de Sécurité n’est pas de sauver ou soutenir un régime ou un candidat, mais d’assurer la protection, la défense et la sécurité du territoire national et du peuple. Car si nous sommes tous Gabonais, arrêtons de planter les germes de la division», a conclu Norbert Epandja.