Pieyre-Alexandre Anglade. (photo archives Editpress)
Les candidats macronistes sont arrivés majoritairement en tête dimanche chez les Français de l’étranger au premier tour des législatives. Le Luxembourg n’a pas fait exception à la règle puisque c’est Pieyre-Alexandre Anglade (Ensemble) qui a récolté le plus de suffrages. Il affrontera la candidate Nupes Cécilia Gondard au second tour, le 19 juin.
Malgré les diverses modalités de vote mises à la disposition des Français du Luxembourg lors de ce premier tour des législatives, dimanche, sur les 28 299 électeurs attendus, seuls 7 859 ont voté, principalement par internet (21,20 % des votes).
Le candidat de la majorité présidentielle et député sortant, Pieyre-Alexandre Anglade, est arrivé en tête avec 3 963 voix, loin devant la candidate Nupes Cecilia Gondard (1 308 voix). Tous deux s’affronteront donc au second tour, prévu le dimanche 19 juin, pour représenter le Benelux.
Merci aux Françaises et aux Français établis au Benelux qui me placent en tête du premier tour.
Un immense merci à celles et ceux qui m’ont accordé leur confiance. Leur soutien m’honore et m’oblige.
On continue #Ensemble pour donner une large majorité à @EmmanuelMacron 🇫🇷🇪🇺 pic.twitter.com/vgF1AoaxTn
— Pieyre-Alexandre Anglade (@PA_Anglade) June 6, 2022
Anne-Catherine Girard (Reconquête) a décroché la troisième place (670 voix) et Geneviève Machiotte (LR) la 4e avec 634 voix.
Ces résultats au Luxembourg reflètent la tendance générale qui s’est dessinée dimanche : les candidats de la macronie sont arrivés majoritairement en tête chez les Français de l’étranger, à l’exception de Manuel Valls, éliminé, devancé par l’alliance de gauche Nupes qui s’est qualifiée dans 10 circonscriptions sur 11.
La Nupes est parvenue en tête dans deux des 11 circonscriptions de l’étranger, et a décroché la deuxième place presque partout, à l’exception de la 8e du pourtour méditerranéen, dont l’Italie et Israël, où le député sortant UDI Meyer Habib est arrivé en tête.
L’abstention des jeunes et des classes populaires pourrait avantager la majorité actuelle, qui s’appuie sur un électorat plus âgé et plus aisé que celui du RN ou de la Nupes, estiment des spécialistes.
Mais « l’inquiétude est là » chez les macronistes, expliquait dimanche soir sur LCI le sondeur Frédéric Dabi (IFOP) car « il y a des hypothèses qui donneraient des majorités relatives » au camp d’Emmanuel Macron, sous la majorité absolue des 289 sièges.
(avec AFP)
