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2 ans de prison requis pour un coup violent à une infirmière urgentiste de l’hôpital Sainte-Elisabeth

Les faits ont eu lieu dans le courant de l’année 2019 au CHU Sainte-Elisabeth de Namur. La prévenue s’était présentée sur base volontaire, ivre, aux urgences car elle voulait entamer une cure pour soigner son addiction. Alors qu’elle voulait quitter l’hôpital, elle a été retenue par les infirmières qui ont estimé qu’elle représentait un danger pour elle et pour autrui. Elle a alors décoché un violent coup de poing à la tempe droite de la victime, qui a souffert d’une incapacité de travail de plus de 4 mois.

Constituée partie civile, l’infirmière réclame 1000 euros à titre provisionnel et la réalisation d’une expertise. Elle a en effet été victime d’une commotion et est encore en proie à des céphalées. Me Tasseroul, son avocat, qui se constitue également partie civile pour l’hôpital à raison d’un euro à titre symbolique, explique : “On a cru à une amélioration mais son état se dégrade. Elle n’est plus urgentiste, doit faire de plus longs trajets et a donc davantage de frais. Elle est en proie à un important stress post-traumatique suite à cette agression. Une méditation a été tentée mais la prévenue n’y a pas donné de suite.”

Selon le substitut Marganne, la prévenue, absente à l’audience, dit ne se souvenir de rien. Elle n’a pas répondu à la proposition de médiation pénale et ne s’est pas présentée ce lundi au tribunal correctionnel. La peine minimale de 2 ans de prison a été requise. Le substitut, vu l’absence d’antécédent de la prévenue, ne s’oppose toutefois pas à un éventuel sursis probatoire incluant une formation et à la violence et un suivi de son problème d’alcool et psychologique, vu son absence d’antécédent. Une amende de 200 euros est également requise.

Jugement le 9 janvier.