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Après la polémique, Liz Truss estime désormais qu'Emmanuel Macron est un "ami"

"Il est un ami", a affirmé aux journalistes la cheffe du gouvernement britannique, depuis Prague où se tient le premier sommet de la communauté politique européenne.

"Je travaille très, très étroitement avec le président Macron et le gouvernement français. Nous parlons de la façon dont le Royaume-Uni et la France peuvent travailler plus étroitement ensemble pour construire plus de centrales nucléaires et s'assurer que les deux pays ont une sécurité énergétique à l'avenir", a affirmé Mme Truss.

"Nous sommes tous deux très clairs sur le fait que l'ennemi est Vladimir Poutine, qui, par sa guerre effroyable en Ukraine, a menacé la liberté et la démocratie en Europe et a fait grimper les prix de l'énergie auxquels nous devons tous faire face aujourd'hui", a-t-elle ajouté.

Fin août, la conservatrice Liz Truss -alors cheffe de la diplomatie et candidate à Downing Street- a créé la polémique en refusant de dire si Emmanuel Macron était un "ami" ou un "ennemi". "Le jury est toujours en train de délibérer", avait-elle lancé.

Le président français a réagi en déclarant que le Royaume-Uni était "une nation amie, forte et alliée, quels que soient ses dirigeants".

Depuis, le Royaume-Uni a tenté de calmer le jeu alors que de nombreux contentieux opposent les deux pays, notamment la gestion des dossiers de l'après-Brexit, comme la pêche ou l'Irlande du Nord.

Les deux dirigeants se sont vus lors de l'Assemblée générale des Nations unies mi-septembre.

Et mardi, le ministre britannique des Affaires étrangères James Cleverly a affirmé qu'il n'avait "aucun doute" que le Royaume-Uni travaillerait "merveilleusement" avec la France, malgré les frictions récurrentes entre les deux pays.

Après leur rencontre jeudi, Liz Truss et Emmanuel Macron se sont mis d'accord pour "approfondir la coopération en matière de migration illégale dans les limites du droit international, s'attaquer aux groupes criminels qui se livrent au trafic d'êtres humains à travers l'Europe, ce qui se termine par des voyages dangereux à travers la Manche", selon un communiqué de Downing Street.