Marijke Ory n’est pas la plus grande adepte des achats en ligne. La Belge, habitante de Borgloon dans le Limbourg, n’est cependant jamais contre une bonne affaire. Elle est donc à l’affût des moyens pour économiser de l’énergie. Dernière solution en date trouvée, une housse de couette polaire bien chaude pour se rechauffer cet hiver sans allumer le chauffage.
C’est au travers d’une publicité Facebook qu’elle a découvert le produit. Elle a donc craqué. « J'ai payé 35 euros le 18 octobre et j'ai immédiatement reçu un message en retour : ‘Merci pour votre commande, elle a été envoyé’ », explique-t-elle au Nieuwsblad. Et effectivement, trois semaines plus tard, Bpost annonce à Marijke qu’un colis va lui être livré. « Mais pour le recevoir, je devais d'abord payer 21 euros de droits d'importation. »
La Limbourgeoise s’exécute. Sauf qu’au moment du déballage, elle est déconcertée. «Qu'ai-je reçu? Un anneau de nez ridicule. J'ai ensuite envoyé de nombreux courriels au vendeur, mais je ne reçois aucune réponse. » Bien loin de la couverture polaire qu’elle avait commandé. Ses demandes sont restées sans réponse puisque la boutique en ligne sur laquelle Marijke avait fait son achat ne comporte ni adresse, ni numéro de téléphone et encore moins de numéro d’entreprise.
Le colis, lui, est arrivé de Chine. Elle a donc été victime de drop-shiping. Une technique qui consiste à proposer un site vitrine travaillé sur lequel vous pensez passer commande mais qui en réalité achète directement sur une boutique chinoise bien moins chère.
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