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Felice Mazzù satisfait après le succès d'Anderlecht: "Notre meilleure mi-temps"

Felice Mazzù était très souriant. Et même un peu piquant en répondant à la première question en conférence de presse. "J'ai cru que vous alliez d'abord m'interroger sur notre seconde période moins réussie", lançait-il l'œil rieur et malicieux. Il a déjà appris à connaître l'exigence anderlechtoise.

Parlons donc d’abord de cette première période très réussie.

"C’est la meilleure mi-temps depuis que je suis là. Évidemment avec le nombre de buts mais aussi dans le contenu. Dans les idées de notre philosophie, c’était intéressant. J’ai aimé nos changements de côté, l’apport de nos défenseurs centraux, le positionnement entre les lignes de nos milieux et le placement haut des flancs."

C’était moins bon après le repos.

"Oui, d’abord parce que notre adversaire était meilleur. Avec des intentions plus affirmées. On a aussi manqué d’ambition. Comme jeudi à Paide, on a préféré tenir le résultat plutôt que de continuer à marquer. J’ai essayé de pousser pendant la pause mais je veux aussi défendre mes joueurs. Après un déplacement européen, la fatigue s’installe. Je veux surtout profiter de la victoire et continuer à installer une énergie positive."

Êtes-vous satisfait de la connexion entre Silva et Esposito pour leur première titularisation commune ?

"Elle est encore perfectible et c’est normal. Fabio a marqué, pas Sebastiano. Mais j’ai vu ses data et c’était très bon. Ça ne peut qu’aller en s’améliorant."

Amuzu ne semble pas atteint par son transfert qui se joue en coulisses.

"Francis est un garçon qui a besoin d’affection. On se parle et je le vois toujours concerné. Tant qu’il est là et qu’il montre de bonnes choses à l’entraînement, il pourra jouer. Tout comme d’autres éventuellement dans le même cas."

C’est difficile d’entraîner avec autant de rumeurs ?

"Non, ça fait partie du foot. Le plus important, c’est d’avoir une bonne connexion entre les joueurs, la direction et le staff. Notre première mi-temps a montré que c’était le cas."

Il y avait six joueurs formés au club, au coup d’envoi. Est-ce un critère quand vous composez l’équipe ?

"Oui et non. Oui parce que les jeunes sont importants à Anderlecht et que je veux les impliquer. Mais non aussi parce que je choisis une équipe pour gagner. Parfois, il n’y aura que deux jeunes de Neerpede, parfois huit."

En revanche, Ait El Hadj n’était pas dans le groupe, tout comme Ashimeru.

"J’ai beaucoup de joueurs, notamment au milieu, et je dois faire des choix."