Les appareils belges avaient déjà participé à cette mission, du 1er avril au 31 juillet.
Six F-16 - trois de la base de Florennes et trois de celle de Kleine-Brogel - participent à cette mission. Le plus gros contingent a décollé mercredi mais un premier convoi était déjà parti lundi. Nonante-sept militaires y prennent également part, comprenant des soldats opérationnels, de soutien, du personnel technique et des officiers de liaison.
Après l’invasion russe de l’Ukraine, l’Otan a déployé des avions de combat supplémentaires, qui restent en attente, dans l’Europe de l’Est. Outre les activités préexistantes, s’ajoute la mission eVA, à laquelle les avions de combat belges prennent désormais part. Le conseil des ministres avait approuvé fin septembre le nouveau déploiement de l’aviation belge.
L’objectif de la mission est d’éviter toute escalade, de décourager de nouvelles actions hostiles et de montrer l’unité de l’Otan. Les F-16 vont mener des missions d’entraînement et effectueront des patrouilles frontalières et aériennes armées, notamment le long du flanc est de l’Otan.
Les F-16 belges ont déjà participé à cette mission de dissuasion, du 1er avril au 31 juillet. Les appareils étaient stationnés dans la base estonienne depuis décembre alors qu’ils prenaient part à la mission de police aérienne (EAPM) de protection de l’espace aérien des pays baltes, membres de l’Otan depuis 2004 mais qui ne disposent pas d’avions de combats. En avril, la mission a évolué en raison de l’invasion russe et les appareils belges ont été déployés pour l’opération eVA.
Notre sélection vidéo