M. Zelensky s’est exprimé jeudi lors d’une visioconférence avec le centre de réflexion australien Lowy Institute.
« Que doit faire l’Otan ? Eliminer la possibilité que la Russie utilise des armes nucléaires. Mais surtout, je lance à nouveau un appel à la communauté internationale, comme avant le 24 février : des frappes préventives, pour qu’ils sachent ce qui leur arrivera s’ils les utilisent », a déclaré le dirigeant ukrainien.
« Et non l’inverse, attendre des frappes nucléaires de la Russie pour pouvoir dire : +Oh, eh bien, tu fais ça, alors maintenant prends ça de notre part !+ Revoir sa façon de faire pression, voilà c’est ce que doit faire l’Otan, revoir sa façon de l’utiliser », a poursuivi M. Zelensky.
Après ces déclarations, le porte-parole de M. Zelensky, Serguiï Nykyforov, a expliqué que ces propos avaient trait à des sanctions préventives qui auraient pu être prises à l’encontre de Moscou avant l’offensive du 24 février, et non à des frappes militaires préventives.
« Le président a parlé de la période d’avant le 24 février. Il aurait fallu alors prendre des mesures préventives pour ne pas permettre à la Russie de déclencher la guerre. Je rappelle que les seules mesures dont il était alors question, c’étaient les sanctions », a-t-il indiqué sur Facebook, disant que Kiev n’appellerait « jamais » à l’emploi d’armes nucléaires.
« Des telles déclarations ne sont rien d’autre qu’un appel à débuter une nouvelle guerre mondiale avec des conséquences monstrueuses et imprévisibles », a déclaré le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov, cité par l’agence Ria Novosti.
Il a appelé les Etats-Unis, le Royaume-Uni et l’Union européenne à réagir à ces propos, jugeant que ces pays dirigeaient « de facto » les actions de Kiev.
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