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Kévin, 26 ans, s’effondre en plein entraînement à Onoz: la mort subite cardiaque du sportif, un fait rare mais dramatique

Publié le mercredi 17 Août 2022 à 16h36

La mort subite du sportif frappe chaque année deux athlètes de 12 à 35 ans sur 100.000

Un terrible drame a eu lieu ce mardi soir lors de l’entraînement de l’équipe première masculine d’Onoz (P4B namuroise). Le joueur Kevin Revillod, 26 ans, fils du président Fernand et de la secrétaire Nancy Matton, s’est effondré après avoir été victime d’une crise cardiaque foudroyante.

Selon les chiffres du Comité international olympique, la mort subite du sportif frappe chaque année deux athlètes de 12 à 35 ans sur 100.000. Dans la majorité des cas, elle serait due à une fibrillation ventriculaire ou une tachycardie qui complique une cardiopathie coronarienne débutante ou une cardiomyopathie hypertrophique qui n’a pas été diagnostiquée.

Les morts subites cardiaques chez les jeunes sportifs sont rares et restent même exceptionnelles. En effet, l’activité sportive n’est un événement déclencheur que dans 14 % des cas des morts subites. La mort subite du sportif est souvent perçue comme incompréhensible et dramatique car brutale, touchant des individus en bonne santé et ne laissant pratiquement aucune chance de survie aux concernés, si les gestes de premiers secours ne sont pas promulgués.

La réanimation cardiopulmonaire, facteur déterminant

Selon une étude française, le football est la troisième discipline frappée par les morts subites durant des activités sportives (13 % des cas) derrière le cyclisme (30 %) et le jogging (21 %). Cette étude montre également que seulement 30,7 % des victimes ont reçu une réanimation cardiopulmonaire (RCP). Il s’agit pourtant d’un facteur déterminant dans la survie du sportif. Il est donc impératif d’appeler rapidement les secours et d’effectuer un massage cardiaque ou d’utiliser un défibrillateur si vous le pouvez, car au-delà de quatre minutes, le cerveau n’est plus irrigué en oxygène.

La survie en cas d’arrêt cardiaque dans un contexte sportif est d’ailleurs passée de 28,3 % en 2005 à 66,7 % en 2018. Des chiffres à mettre en corrélation avec la formation au massage cardiaque. En effet, le massage cardiaque des personnes témoins d’un arrêt cardiaque est passé de 34,9 % à 94 % sur la période étudiée.

Attention à ces symptômes

Si la victime d’une mort subite cardiaque ne présente souvent aucun symptôme, des signes cardiovasculaires peuvent parfois être observés dans certains cas :

– sensation d’oppression dans la poitrine ;

– douleur au niveau de la cage thoracique ;

– détresse respiratoire ;

– angoisse de mort.