Contrairement à d'autres communes qui ont déjà marqué leur accord auprès d'ORES, Namur n'a pas encore entériné la coupure nocturne de l'éclairage public entre 00h00 et 5h00, du 1er novembre au 31 mars. "Une telle mesure nous permettrait une économie de 300.000€ sur ces cinq mois", confie Luc Gennart, échevin des voiries et de l'équipement public.
Si les élus ont la volonté de s'inscrire dans cette démarche, ils refusent par contre de couper l'éclairage public pendant la nuit dans les centres-villes namurois (y compris Salzinnes) et jambois. "Namur est une ville étudiante et les animations se poursuivent bien après minuit. Plonger ces centres-villes dans le noir ne ferait qu'accroître le sentiment d'insécurité", indique Maxime Prévot.
Autre problème : Namur puise son électricité dans cinq réseaux différents. "Notre décision va donc impacter des communes voisines. Par exemple, pour l'électricité qui alimente notre centre-ville, nous sommes reliés à Fernelmont", poursuit Luc Gennart.
D'autres questions se posent également notamment au niveau des caméras ANPR, de surveillance et du piétonnier. "Fonctionnent-elles dans ces conditions ? On ne sait pas", continue le libéral.
Ce dernier rappelle qu'un plan LED visant à remplacer plus de 10.000 points lumineux sur la commune a été lancé en 2017 ce qui a permis de passer de 7,7GWh/an à 5,3GWh/an pour l'éclairage public. "2.000 points lumineux doivent encore être remplacés. Nous arriverons alors à 4,3GWh/an."
Enfin, l’éclairage patrimonial de la Citadelle de Namur sera coupé une heure plus tôt, à 1h00 au lieu de 2h00.
