L'automne vient à peine de commencer, et déjà les regards se portent sur les festivités de fin d'année. Dans la capitale, la date des "Plaisirs d'Hiver" est connue : l'emblématique marché de Noël bruxellois se tiendra du 25 novembre 2022 au 1er janvier
La crise énergétique et la flambée des prix de l'énergie n'auront pas donc raison des illuminations bariolées. "La volonté est bien d'organiser les Plaisirs d'Hiver. Il faut apporter de l'amusement à la population. Après deux années de covid, il faut veiller à la santé mentale" nous indique l'échevine bruxelloise de la Culture, Delphine Houba (PS).
Lors de la conférence des bourgmestres, des restrictions ont déjà été envisagées dans les 19 communes concernant les éclairages publics, mais les Plaisirs d'Hiver constitueront une exception et ne devraient pas être impactés outre mesure. La mandataire socialiste assure que les Plaisirs n'ont pas attendu la crise énergétique pour prendre des mesures de restriction, en témoignent l'interdiction des chaufferettes et des plastiques à usage unique.
Un programme encore secret
À l'heure actuelle, les autorités communales ne dévoilent pas encore le programme des festivités, qui, les années précédentes, s'étendaient sur différents sites. "On peaufine tout cela avec les équipes", nous indique l'échevine. Une conférence de presse est prévue dans les prochaines semaines pour dévoiler l'ensemble de la programmation.
Quant à la fin des festivités un jour de l'an ? "Ça s'est déjà fait", se souvient Patrick De Corte, emblématique frituriste bruxellois.
Pas de covid… pour le moment
L'édition 2020 avait été annulée en raison de la crise sanitaire. L'année suivante avait également été marquée et écourtée par la pandémie : sens de circulation, et surtout fameux "Covid Safe Ticket" matérialisé sous la forme d'un bracelet à renouveler chaque jour dans un chalet spécifique.
Cette édition 2022 s'inscrit déjà sous le signe d'un retour à la normale, une édition "sans CST", indique l'édile socialiste. "À ce stade, il n'y a pas de dispositif covid. Mais on suit la situation de près."
