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Pas facile de se passionner pour le foot

Le Qatar doit une fière chandelle à la FIFA. Ces derniers mois, on n’évoquait que le non-respect des droits de l’Homme, les milliers de morts sur les chantiers du pays et le scandale écologique de stades climatisés dans un pays aussi chaud. Mais depuis le début de la Coupe du monde, en raison de la multiplication des décisions polémiques des hautes instances du football, tous ces sujets sont remisés à l’arrière-plan.

Désormais, on ne parle plus que de diversité. Officiellement défendue par la Fédération Internationale de football association, comme le précise l’article 4 de ses statuts : “Toute discrimination d’un pays, d’un individu ou d’un groupe de personnes pour des raisons de couleur de peau, d’origine ethnique, géographique ou sociale, de sexe, de handicap, de langue, de religion, de conceptions politiques ou autres, de fortune, de naissance ou autre statut, d’orientation sexuelle ou pour toute autre raison est expressément interdite, sous peine de suspension ou d’exclusion.”

Un texte qui ne l’empêche pas d’interdire le port d’un brassard One Love destiné à représenter la communauté LGBT +, tout comme les maillots d’entraînement trop colorés ou même le simple mot Love du deuxième jeu de maillots des Diables Rouges, comme si aimer était désormais devenu un crime.

L’image de la FIFA, déjà sérieusement égratignée par la mini-série documentaire Netflix FIFA Uncovered, en a encore pris un sérieux coup avec la conférence de presse de Jan Vertonghen. Le plus capé de nos joueurs a en effet préféré s’exprimer le moins possible sur les polémiques, de crainte d’être interdit de terrain. Cela ne va pas être simple, après ça, de convaincre le grand public que les joueurs jouissent de leur liberté d’expression et qu’il n’existe aucune pression en coulisses.

Vraiment pas facile de se passionner pour le foot dans ces conditions.