En 2017, la coalition internationale a bombardé sans relâche Raqqa, qui fut la “capitale” syrienne de Daech pendant près de quatre ans. Aujourd’hui, la communauté internationale détourne le regard de cette ville détruite à 80 % par des frappes aériennes.
Céline Martelet et Hussam Hammoud, envoyés spéciaux à Raqqa
Publié le 11-08-2022 à 11h26
En fin de journée, une lumière jaune et douce caresse les collines parsemées de ce qu'il reste de pierres tombales. Certaines ont été coupées en deux. Pour d'autres, on devine que des hommes se sont acharnés à les détruire minutieusement. Lorsque l'organisation de l'État islamique (EI ou Daech) a pris le contrôle de Raqqa, en Syrie, et en a fait sa "capitale", ses partisans venus du monde entier ont saccagé le cimetière de Tal Al Baiaa. Un jeune homme presse le pas au milieu des sépultures...
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