Contraint de respecter une quarantaine de sept jours car "malade" dans la foulée de son arrivée à Séoul où il aurait dû prendre part à l’Open de Corée, Taylor Fritz a raconté avoir pris l’avion à 5 h du matin ce mercredi. Destination ? Tokyo pour y disputer l’Open du Japon… quatorze heures plus tard. Pas de décalage horaire, heureusement, et un vol d’environ deux heures et demie qui n’a eu aucune influence : l’Américain s’est imposé en trois sets face à l’Australien James Duckworth (ATP 109).
L’événement est capital pour l’actuel 10e de la Race (classement de la saison régulière) qui est lancé dans une véritable course à la qualification pour le Masters (baptisé ATP Finals désormais). Trois places sur les huit sont à pourvoir. Et vu les pépins des concurrents placés juste derrière lui, il pourrait faire le trou. L’Italien Jannik Sinner (12e), qui a besoin de repos d’après son médecin, a en effet renoncé à l’Open d’Astana et fera de même la semaine prochaine à Florence. Le Britannique Cameron Norrie (11e), lui, ne peut prendre part à l’Open de Tokyo en raison d’un test positif au Covid qui l’avait déjà forcé à renoncer en quarts de finale de l’Open de Corée.
Pour rappel, seuls les huit meilleurs joueurs de l’année auront le droit de disputer le Masters du 13 au 20 novembre à Turin. À l’heure actuelle, Alcaraz, Nadal, Ruud et Tsitsipas ont leur ticket en poche. De même que Djokovic en sa qualité de vainqueur d’un titre du Grand Chelem, à condition qu’il ne sorte pas du top 20 de la Race.
Vu l’élimination d’Auger-Aliassime (7e) au 1er tour à Astana, et le forfait acté de Zverev (8e), toujours blessé, Medvedev (5e), Rublev (6e), Hurkacz (9e) et donc Fritz, qui jouent tous cette semaine, peuvent tous en profiter en cas de bon résultat.